Dans le cadre de l’accompagnement personnalisé en 2nd, nous devions lire 5 romans tels que Le Huitieme continent de Florian Ferrier publié en Juin 2012, Déclaration d’anniversaire de Eléonore Cannon ( publié en Fevrier 2012), Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys (publié en Juillet 2013), Dans la nuit blanche et rouge de Jean-Michel Payet (publié en Septembre 2012) et Swing à Berlin de Christophe Lambert (Septembre 2013) pour le concours Incorruptibles, C’est un prix tout public, enfants, adultes et scolaires de tout niveau peuvent s’y inscrire.
Tout au long de l’année, certains d’entre nous ont effectué des recherches documentaires en lien avec les romans, d’autres ont élaboré des couvertures possibles pour les livres et quelques uns les ont commentés .
Le mardi 25 Mars, une classe de 3ème du collège Descartes est venue pour débattre du concours des « Incorruptibles » et pour découvrir le lycée Branly. Par petits groupes , nous leurs avons d’abord fait visiter les principaux lieux de vie du lycée (foyer, vie scolaire, CDI, self). Puis nous leur avons posé des questions sur les livres de la sélection de cette année. Ils sont restés avec nous pendant deux heures. Nous leur avons presenté nos recherche que nous avons effectuée au cours de l’année. On a aussi lu des passages des romans à haute voix dans l’amphithéatre.
Pour conclure cette année, nous avons eu le plaisir d’acceuillir Floriant Ferrier, écrivain autodidacte qui a arrêté les études à 18 ans, auteur du Huitième Continent.
Après un début d’intervention habituel avec des questions classiques sur son œuvre, son inspiration, il nous a livré des points de vue plus personnels sur sa vision du monde, à propos de questions d’environnement par exemple ou de littérature. Ainsi il pense qu’un livre peut nous faire voyager mieux qu’un voyage réel, par la pensée et l’imagination. Ou alors il déplore que la littérature étrangère ait pris trop d’importance sur le marché littéraire au détriment de la littérature fraçaise. Par ailleurs il critique les adaptations cinématographiques des romans. En effet, il nous explique que, de son point de vue, une adaptation cinématographique fige la représentation des personnages et des lieux au contraire de la lecture qui nous rend actif. Il se pose en défenseur de la littérature française classique. Certains élèves, quant à eux, apprécient des romans américains tels que Twilight.
Certes, la rencontre fut vivante, mais force est de constater qu’il nous était parfois difficile de faire entendre notre point de vue. Sa vision de l’avenir nous apparaît sombre et plutôt pessimiste mais il nous a exorté à agir pour la défense de l’environnement, la protection de la planète, et plus généralement pour la construction plus responsable du monde de demain.
Waye Ambre, Guenebaud Aude et Lahos Simon – élèves en classe de seconde